Nos amies les bêtes.

Posons comme a priori qu'Aristote n'était pas un con.

Posons pour postulat de départ que comme le dit mon copain Aristote "L'homme est un animal social".

Nous savons que l'animal social est, par essence, un animal politique.

Donc l'homme politique est un animal, cqfd.

Après cette brillante démonstration dont le brio m'étonne moi-même, et vous prouve par là même, que je suis une grosse buse en maths, il convient d'expliquer la raison de cette équation.

C'est tout simple, malgré la retenue et l'envie de preserver ce blog de toute querelle politicienne, j'ai décidé de parler des élections. Celles qui, dans quelques mois, décideront de la sauce à laquelle nous serons mangés pendant les cinq années à venir.

Il est bien évident que j'écris ces quelques lignes avec toute l'humilité du simple petit electeur que je suis. Pour ne pas prendre partie et donc faire devier ce blog dans des travers belliqueux, je vais m'attacher à conserver une certaine rigueur scientifique qui seule, peut garantir le soupçon d'objectivité necessaire.

Non, je ne ferai pas un long post chiant sur le pourquoi de la démocratie, ni sur la necessité d'aller voter. Je vais faire  plein de posts courts et ennuyeux sur les animaux qui comptent se presenter au suffrage des français. Chaque jour, je vous en présenterai un.

Observons donc de plus près les étranges bêbêtes dans leur biotope, commençons par :

1) Le Socialiste (Jeanjaurèsius Fronpopulairien) :

    Je parle de cette espèce en premier car elle a eu la capacité de monopoliser les débats et les médias récemment.

C'est une espèce étrange le socialiste, en effet, le socialiste pour postuler aux plus hautes fonctions de l'Etat ressent le besoin de manger ses congénères concurrents tel un simple maillon de la chaine trophique.

C'est ainsi, que l'on a vu il y a peu la Ségolènausaurus Royalis dévorer tout cru le Lolofabius et le DSKrnivore qui croyaient pourtant tous les deux, avoir sa peu.

Maintenant que la voie est libre pour elle, la Ségolène devra avant tout réunifier son parti, celui-là même dans lequel elle a semé la zizanie pour mieux règner. Puis ensuite, la Ségolène Royal(e) - aussi appelée Poitevinus en raison du territoire qu'elle contrôle - se présentera à tous les Français pour qu'ils l'élisent comme grande chef.

Pour parvenir à ses fins, cet animal possède de nombreuses armes. Contrairement à beaucoup, je ne suis pas suffisamment misogyne pour faire reposer les raisons de son succès sur le simple fait qu'elle soit une femelle socialiste. Outre son intelligence nettement au dessus de la moyenne de ses congenères masculins, elle possède l'avantage que tout le monde la sous-estime, ce qui lui donne constamment une longueur d'avance.

La couleur préférée du socialiste et le rose, référence à la fleur et à la couleur du monde qu'ils voudraient nous construire.

Le mot préféré du socialiste est "camarade", héritage d'un passé plus ou moins Trotskyste révolu mais dont ils ne veulent jamais vraiment se séparer.

Le défaut principal du socialiste est une confiance trop grande en soi, se croire arrivé avant même d'être parti, ce qui a pu causer par le passé bien des désillusions et des maux de fesse à des millions de Français comme le 21 Avril 2002 par exemple. Heureusement, le socialiste apprend de ses erreurs, et jure qu'on ne l'y reprendra plus.

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La suite demain avec le Sarkozyaurus Rex, un animal de petite taille, mais bigrement hargneux.

Comments

[badmoi]

hum-hum...ce post naurait pas était rajouté au milieu des autres?

pour fréquenté asser régulièrement se blog (tout les jours!^^) je n'avais jamais vu ce post!

sinon trés intéréssant comme post! ^^